Quatrième de couvertureSi tu viens de prendre ce livre, un conseil: remets-le en place. Tout comme les précédents volumes des Désastreuses Aventures, il ne contient que désastres et calamités. De quoi nourrir les pires cauchemars, si bien qu'il serait plus prudent, pendant qu'il est encore temps, de choisir une autre lecture. Au cours de cet épisode, aussi vertigineux que sombre, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire vont affronter tour à tour un escalier obscur, un souterrain obscur, un cagibi obscur, deux cages obscures, trois initiales obscures, quatre ou cinq trompe-l'œil et impostures, sans parler d'un repas tout au saumon, ni de divers autres poissons, vrais ou faux. J'ai fait serment, pour ma part, de relater ces durs moments, afin que le public n'ignore rien des épreuves endurées par ces trois enfants, mais libre à toi, cher lecteur, d'opter pour quelque chose de moins noir. Tu y gagneras sans doute de ne pas t'endormir les yeux rouges. | AboutTitre VO : The Ersatz Elevator Titre VF : Ascenseur pour la peur Auteur : Lemony Snicket (Daniel Handler) Éditeur : Harper Collins Première édition : 2001 Genre : Aventure, Jeunesse Pages : 259 |
Mon avis
Déjà, rien que l'odeur bien particulière du papier avec lequel sont fabriqués ces livres a suffit à retourner 4 ans en arrière. C'était comme si je n'avais jamais quitté cette série. D'ailleurs, petite parenthèse; si vous aimez les livres et que vous souhaitez acheter la série des Orphelins Baudelaire en anglais, je vous conseil sans hésiter le Complete Wreck Edition. Les livres sont sublimes et fait de papier style parchemin qui sent les vieux livres. ❤ Le coffret est cher, mais je vous promet qu'il en vaut la peine. Fin de la parenthèse. ^^
Le style d'écriture
J'avais oublié à quel point je suis fan de la plume de Daniel Handler (alias Lemony Snicket). C'est facile à lire (même en anglais), car malgré son vocabulaire très recherché pour des livres jeunesse, il explique toujours ce que les mots difficiles veulent dire. C'est aussi particulièrement absurde, ce qui me plait beaucoup. Une enfant de deux ans arrive à descendre une corde longue de 66 étages tout en tenant un tison fumant? Normal. Elle remonte ces 66 étages avec uniquement ses dents? Normal. Le couple leur servant de tuteurs suivent à la lettre ce qui est "In" et ce qui est "Out" sans se poser de questions et, par conséquent, vivent dans le noir total, refusent d'utiliser l'ascenseur, ne se vêtissent que de complets rayés et boivent des sodas au persil? Normal. Bref, vous voyez le genre. Malgré le ton sombre et désespérant de l'histoire, j'ai bien rigolé.
L'histoire
Comme à son habitude, l'histoire est le point faible du roman. Ce n'est pas mauvais, mais personnellement, je ne lis pas cette série pour l'histoire qui est quasi inexistante et aucunement surprenante. C'est la même chose à chaque tome: les orphelins font connaissance avec leur nouveau tuteur, découvre l'endroit où ils vivront, rien n'est parfait mais ils trouvent du positif à leur situation, poof! Count Olaf débarque dans un nouveau déguisement et personne ne les croit jusqu'au big reveal de la toute fin et ... on recommence dans le prochain tome.
Les personnages
Violet, Klaus et Sunny sont fidèles à eux-mêmes et toujours aussi attachants. Quant à Mr. Poe, il m'énerve toujours autant! Mais quel homme INUTILE! Non mais sérieusement, qui à bien pu avoir la stupide idée de l'engager pour s'occuper du département des orphelins?! *respire par le nez*.
Les tuteurs Jerome et Esmé m'ont bien fait rire. Jerome est adorable, enfin un tuteur qui a le bien des enfants à coeur. Malheureusement, sa phobie des confrontation n'a fait que nuire aux orphelins car il refusait de dire le contraire de sa femme Esmé qui n'a vraiment aucun bon sens. Jerome semble se ficher pas mal de ce qui est ''In'' et ''Out'', c'est Esmé qui insiste pour être 100% "In" et, par conséquent, n'a vraiment pas d'allure. Elle pense à elle et uniquement à elle. Les orphelins sont "In" vous voyez..