Quatrième de couvertureEt si la Belle et la Bête avaient vécu en terre québécoise, au XIXe siècle?… La Belle, c’est Maybel, jeune fille ardente et lumineuse qui vit dans une drôle de famille. Son père, Alban, gardien de phare solitaire, a épousé une ravissante Anglaise qui n’aimait pas la mer et s’est enfuie en abandonnant sa fille de deux ans. La Bête, c’est William Grant. Affublé d’un masque étrange, il a débarqué un beau jour le long des berges du Saint-Laurent, avec son père l’Écossais, qui veut le soustraire au monde pour mieux le protéger. Maybel et William sont épris de liberté et de nature. Dans un pays de caps battus par une mer enragé, d’anses secrètes envahies par le tumulte des goélands et les hurlements des loups marins, dans un décor étrange et fabuleux, hanté par les fantômes mais protégé par les fées, ils vont se découvrir. Et s’aimer… | AboutTitre VO : Là où la mer commence Titre VF : " Auteur : Dominique Demers Éditeur : Pocket Première Édition : 2001 Genre : Romance, Réécriture de conte Pages : 209 |
Mon avis
Petite mise en contexte, j'ai acheté ce livre il y a très longtemps. C'était durant mes vacances d'été avant mon entrée en secondaire 3 (2005). Ce livre faisait partie de mes lectures obligatoires pour l'année scolaire à venir, mais plutôt que d'attendre, je n'ai pas su résister à la couverture et à la quatrième de couverture qui promettait une magnifique réécriture de mon conte favori. Je l'ai relu durant l'année scolaire et relu à maintes reprises depuis.
La Belle et la Bête, c'est déjà une belle histoire d'amour et tolérance qui nous montre que la beauté est intérieure. C'est exactement ce qu'on retrouve ici avec la gracieuse et rebelle Maybel qui est fascinée par ce jeune écossais se cachant derrière un masque. La mise en contexte de l'histoire est un peu lente, d'autant plus que ce livre ne contient aucun chapitre, aucune division. Toutefois, la plume incroyable et poétique de Dominique Demers nous donne envie de continuer.
Quand William offre 10 rendez-vous à Maybel, qui devra se présenter quand elle voit l'écharpe de "la Bête" voler au vent attachée à un arbre, tout prend un sens et il devient impossible de refermer le livre. Ces 10 rendez-vous que j'attendais aussi impatiemment que Maybel, ont pour but de faire découvrir à cette dernière une facette de William, mais aussi la nature, le monde et la beauté surréelle qu'il offre à quiconque prend le temps de regarder. Les descriptions sublimes de Dominique Demers m'ont fait vibrer, frissonner, j'ai l'impression d'avoir voyager dans ce village au bord du Saint-Laurent et d'en connaître chaque recoin.