Quatrième de couverture35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie. Quand la dystopie rencontre le conte de fées ! Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne… Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles… Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé. | AboutTitre VO : The Selection Titre VF : La sélection Auteur : Kiera Cass Éditions : Harper Collins / Robert Laffont (R) Première Édition : 2012 Genres : Romance, Dystopie Pages : 336 |
Mon avis
Je m’attendais à ça comme livre, mais non en même temps. C’est un peu compliqué dans ma tête. (Qu’est-ce qui ne l’est pas avec moi? 0.~ )
L’histoire se met en place tranquillement. On apprend à connaître America, sa famille, sa relation interdite avec Aspen, mais surtout l’environnement et comment fonctionne Illéa. Et c’est de là que vient l’aspect dystopique de l’histoire. Je vous épargne l’histoire d’Illéa, le “nouveau US”, mais en gros c’est devenu une monarchie pas tout à fait solide divisée en 8 castes. Les “1” étant la famille royale et famille par extension, les “2” et les “3” des gens bien fortunés qui ont une vie qui se rapproche plus de la nôtre. C’est-à-dire qu’ils ont accès à des contraceptifs donc les familles sont moins nombreuses, ils ont les moyens de s’offrir les technologies “inutiles” comme des téléphones portables, etc. Les “4” serait à peu près l’équivalent d’une classe moyenne. Les “5”, comme America, ne sont pas pauvres, mais sont loin d’être riches. Les “6” et les “7” vivent dans la misère. Les “8”, eux, sont carrément des SDF.
À Illéa, quand une princesse nait, elle est promise à un Prince d’ailleurs. Alors que quand un prince est en âge de se marier, 35 filles du peuple, toutes castes confondues sont choisis un peu au hasard pour participer à un genre de télé réalité qui permet au prince de se choisir une future épouse parmi elles. Comme, à mon avis, toutes les dystopies se ressemble un peu trop, j’ai eu du mal avec les premiers chapitres. Tout ce que je voyais c’était Hunger Games avec le sang en moins et des paillettes en plus. Sans blague, je leur trouvais trop de ressemblances à mon goût. Heureusement, une fois les candidates choisies, ça s’éloigne grandement des autres dystopies!
Bien entendu, America fait partie des candidates. Sinon, il n’y aurait pas d’histoire. Par contre, elle n’en a que faire de cette compétition. Aspen et sa famille lui ont un peu tordu le bras pour qu’elle s’inscrive. Elle arrive donc de reculons au château. Comment pourrait-elle s’intéresser à un prince froid et hautain? Or, Maxon est tout sauf ça..
Autant vous le dire tout de suite, moi je suis #TeamMaxon à fond! Vous savez, ce genre de relation où vous avez l’impression de connaître la personne par coeur, même si vous venez à peine de faire connaissance. Où la communication est simple, où tout est simple point. Ça c’est la relation America/Maxon. Je suis heureuse de voir enfin une histoire qui ne se base pas sur “Oh wow, c’est l’homme de ma vie il est trop beau!”. Ici, ça part plutôt d’une belle complicité et d’une belle amitié.
Pourquoi je n’aime pas Aspen? Je ne sais pas. Trop macho et orgueilleux à mon goût je crois. N’empêche, il fait partie du trio amoureux de l’histoire. C’est un point qui me plait moins. J’aurais préféré un trio 2 gars, 1 fille pour faire changement. Ce qui aurait été logique puisque America n’est qu’une candidate sur 35 à compétitionner pour le coeur de Maxon.
Une chose que j’ai adorée, c’est l’aspect télé-réalité. Encore une fois, moi étant moi, je ne changerai pas de sitôt. J’ai écouté Occupation Double tous les ans et maintenant que c’est finit, j’attends la deuxième saison de Vol 920 avec impatience. Sans compter Top Chef, Hell’s Kitchen, The next top model, Mix Mania, The bachelor et toutes les autres télé-réalités que j’ai écouté au fil des ans. Ça apporte un aspect vraiment original et accrocheur à l’histoire. Si j’avais lu ce livre à sa sortie, je me serais vraiment laissé prendre au jeu, à me demander qui serait la gagnante.
Pour m’attarder plus sur d’autres personnages secondaires, j’ai bien aimé May, la petite soeur de America. Elle est vraiment adorable avec sa bonne humeur et son énergie débordante. Je n’ai vraiment pas aimé leur mère. Elle m’a semblé vraiment sans coeur. Je comprends que l’argent est important pour répondre aux besoins de base. Je comprends que ce n’est pas une famille en moyens. Mais est-ce une raison pour toujours toujours faire passer l’argent avant le bonheur de ses enfants? Non. (Parenthèse, je suis en train de réécouter les The O.C. avec Jess et justement, la mère de America me fait penser à Julie Cooper, la mère de Marissa, beurh). En ce qui concerne les autres candidates, j’avoue que je suis un peu déçue. J’espérais m’attacher à certaines, avoir de la peine quand elles sont éliminées et en détester d’autres. À part Celeste qui est vraiment chiante, les autres sont toutes pareilles!! Elles n’ont aucune personnalité au point où je n’arrive même pas à me rappeler qui est qui. Quand il y en a une d’éliminée je me dis “ah bon.. D’accord” et puis ça ne change rien du tout. J’espère que ça s’améliorera dans les prochains tomes.