Quatrième de couvertureElle est le Rubis, la douzième, l’ultime voyageuse. Avec elle, le Cercle est refermé, le secret est révélé. Un secret qui remonte à la nuit des temps. Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon, d’accord, elle voit des fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d’abord elle n’en voit qu’un, et puis personne n’est parfait. Pour le reste, c’est le grand ordinaire, avec des profs barbants, une mère exigeante, des frères et soeurs casse-pieds.. Mais lorsqu’elle se retrouve soudain projetée au début du siècle dernier, Gwendolyn panique. Ça ne dure pas très longtemps, mais quand même! Elle qui se croyait banale s’avère être marquée du sceau des veilleurs du temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions. De quoi sortir du train-train quotidien.. | AboutTitre VO : Rubinrot Titre VF : Rouge Rubis Auteur : Kerstin Gier Éditions : Milan (Macadam) Première Édition : 2009 Genres : Fantastique Pages : 337 |
Mon avis
Gwendolyn est une adolescente tout à fait normale, si on fait abstraction de son ami James le fantôme de l’école et de sa famille plutôt particulière. Elle vit dans ce qu’on pourrait qualifier de manoir ou de très grande maison antique (quatre étages et une salle de bal, quand même..) qui appartient à sa grand-mère Lady Arista. Personnage particulièrement antipathique si vous voulez mon avis. Y résident aussi : Mr. Bernhard le majordome, Grand-tante Maddy la soeur du défunt grand-père de Gwendolyn, Grace, Caroline et Nick la mère, la soeur et le frère de Gwen, Glenda la tante de Gwendolyn ainsi que Charlotte sa cousine. Dans la famille Montrose, le gène des veilleurs de temps est transmit chez les femmes et pas à toutes les générations. La dernière était la grand-mère de Lady Arista et de grands hommes du passé ont prédit que la prochaine serait Charlotte. Cette dernière a été entraînée toute sa vie dans le but d’être prête à embrasser sa destinée. Puis un beau jour, c’est Gwendolyn qui disparait dans le passé alors qu’elle ne sait rien ou presque du rôle qu’elle sera porté à jouer.
Charlotte, qui était déjà une miss parfaite-je-sais-tout énervante, devient carrément détestable quand elle apprend que c’est sa cousine qui est porteuse de gène. Je la comprends d’être déçue, elle qui a été préparée à ce rôle toute sa vie aux dépens de son enfance, mais tout de même, ce n’est pas la faute de Gwen! Et que dire de Tante Glenda, elle est encore pire que sa fille! ”Charlotte démontrait dès la naissance des talents exceptionnels, pas comme vous enfants ordinaires.” Bref, vous voyez le genre. La grand-mère n’est pas vraiment mieux non plus puisqu’elle n’accorde de l’importance qu’à un seul de ses petits enfants, cet à dire la porteuse de gêne.
En gros, pas facile pour Gwendolyn de devoir, du jour au lendemain, apprendre les coutumes des siècles passés, comprendre le rôle qu’elle sera emmenée à jouer dans la prophétie du ”grand secret”, composer avec les histoires non seulement de sa famille, mais aussi de celle des De Villiers, la famille chez qui ce sont les hommes qui ont le pouvoir de voyager dans le temps. Au moins, elle sera guidée par Gideon De Villiers qui lui, a fait son premier saut dans le temps il y a deux ans. Il a beau sembler arrogant et imbu de lui-même au départ, il se révèle plutôt attachant au final.
En l’espace de peu de temps (l’histoire se déroule sur trois jours) Gwendolyn a vécu tellement de choses, les sauts dans le temps et les découvertes n’arrêtent jamais. L’auteur nous tiens en haleine du début à la fin. Si Gwen n’a pas une seconde pour souffler, nous non plus! Et tout comme elle, plus on en apprend et moins on comprend. Vivement le second tome pour des éclaircissements!
Dernier point à souligner, comme l’histoire se déroule en Angleterre, l’auteur a tenu à intégrer plusieurs mots anglais (l’original est en allemand) et c’est resté dans la traduction française. Il y a entre autre beaucoup de ”Dad”, ”Mum” et quelques ”Granma”, ”Of course”, ”Trendy”, etc. C’est un point qui m’a vraiment plu puisque ça rappelle constamment au lecteur que l’histoire se déroule en Angleterre. Puis au Québec, on utilise beaucoup d’anglicismes, alors ce genre de franglais m’a beaucoup rejoint. Je trouvais ça.. naturel.