Quatrième de couvertureTibby, Lena, Carment et Bridget ont grandi. La vie les a éloignées. Et, au-delà de la carrière professionnelle et de leur vie amoureuse, chacune sait que quelque chose leur manque.. La proximité qu’elles ont toujours connue jusqu’ici. Un beau jour, enfin, Tibby qui vit en Australie leur envoie des billets d’avion pour organiser des retrouvailles en Grèce! Aucune des quatre amies ne se doute à quel point leur vie en sera bouleversée, à jamais.. | AboutTitre VO : Sisterhood everlasting Titre VF : Quatre filles et un jean pour toujours Auteur : Ann Brashares Éditeur : Gallimard (Jeunesse) Première Édition : 2011 Genre : Contemporain, Drame Pages : 432 |
Mon avis
Les 60 premières pages nous présente tour à tour les quatre filles et un gros résumé de ce qui s’est passé dans leurs vies respectives depuis 10 ans. J’ai eu du mal à m’y replonger tellement leurs vies étaient différentes de ce à quoi je m’imaginais. Les filles, elles, n’ont absolument pas changées. Elles sont différentes dans le sens où elles ont vieilli et ne sont pas heureuses, mais on retrouve au fond d’elles les filles qu’elles ont toujours été.
J’ai été très surprise de voir que leur amitié en a pris un coup. D’accord Carmen vit à New-York, Lena à Providence, Bridget à San Francisco et Tibby en Australie, mais ce n’est pas tant leur éloignement physique qui m’a surpris que leur éloignement émotif, psychologique. Elles ne se parlent presque plus et quand elles se parlent c’est froid, ça reste en surface, un échange de banalité tout simplement. On voit bien que leur proximité est ce ”petit quelque chose” qui leur manque pour être pleinement heureuse. Alors quand elles reçoivent un billet d’avion pour des retrouvailles en Grèce elles sont surexcitée, tout comme moi d’ailleurs! Le début a beau être intéressant, j’attendais avec impatience de revoir les filles de septembre ensemble, comme au bon vieux temps. Sauf que les retrouvailles de rêve ne se déroulent pas comme prévu..
Tout le monde m’avait prévenu que quelque chose arriverait, mais quoi? Je m’attendais à quelque chose, à un coup dur, mais pas à ça! Les filles repartiront de Grèce le coeur lourd et la tête pleine de questions et d’incompréhensions. J’ai beaucoup aimé les suivre chacune de leur côté, les voir évoluer et apprendre. Je n’ai pas pleuré (ça me surprend encore), mais l’histoire est tout sauf légère comme les tomes précédents. C’est fort en émotions, triste et dur à lire. Heureusement, la fin est un vent de fraîcheur et d’espoir qui clôt la série à merveille. Je n’aurais pas souhaité une autre fin.
J’aimerais être moins vague, mais c’est impossible. En dire plus vous gâcherais complètement la lecture.