La morte qui marchait
Mon avis :
L'histoire n'est peut-être pas des plus originale, mais elle a le mérite d'être efficace. J'ai apprécié qu'Amber, grâce à son mauvais sens de l'orientation légendaire (j'ai bien ri, je me suis uhm... beaucoup reconnu) se retrouve dans le corps de la fille la plus populaire de l'école, mais que cette dernière n'ait pas la vie rêvée qu'elle semble avoir. Sa famille est plus que dysfonctionnelle et son père est un vrai tyran. Leah n'est jamais présente dans l'histoire (de corps oui, mais pas d'esprit) puisque c'est Amber qui se trouve dans son corps. Pourtant, je me suis attachée à elle, à sa souffrance cachée. Mais est-ce vraiment Leah qu'on apprend à connaître à travers les ses proches et ses écrits ou bien est-ce à Amber qui joue les Leah? Il devient, à moment, très difficile de les dissocier et ça, j'ai trouvé ça intéressant.
Mon plus gros problème avec ce livre, c'est la quatrième de couverture. Une intégrale c'est bien, mais de grâce ne mettez pas les trois synopsis derrière sans les séparer ou du moins sans avertir le lecteur! Déjà que la quatrième de couverture du premier tome en dit trop à mon goût, avec en plus l'histoire des second et troisième tomes, il ne reste plus grand place pour les surprises. Le moment de l'histoire où j'aurais vraiment pu accrocher, angoisser et me demander ce qui allait arriver ne m'a fait ni chaud ni froid puisque je savais déjà ce qui se produirait ensuite.
Au final, je peux dire que l'histoire m'a divertie, sans plus. J'aurais sans doute dû lire ce livre quand j'avais 12 ou 13 ans. J'aurais adoré parce que les personnages sont sympa et l'écriture est simple. Par contre, à 25 ans je trouve ça beaucoup trop simple et fade.