Quatrième de couvertureDepuis qu’elle est enfant, Belly passe toutes ses vacances dans la maison au bord de la plage. Là, entre les bains de mer et les pichets de thé glacé, la vie est parfaite. Il y a Susannah et ses fils, Conrad l’ombrageux et Jeremiah si charmant… Belly, qui vient d’avoir seize ans, sent son coeur battre un peu plus vite, un peu plus fort pour l’un d’eux… | AboutTitre VO : The summer I turned pretty Titre VF : L’été où je suis devenue jolie Auteur : Jenny Han Éditions : Albin Michel (Wiz) Première Édition : 2009 Genres : Romance, Young Adult Pages : 954 |
Mon avis
Ensuite, le titre. ”L’été où je suis devenue jolie”, c’est intriguant non? Pas banal comme titre en tout cas.
Deuxième impression : Bonne.
Puis la quatrième de couverture. Une romance où tout tourne autour de l’été.. ça m’a rappelé quatre filles et un jean.
Troisième impression : Bonne. Pourquoi je ne l’ai pas acheté? Je ne sais pas. Je peux être nouille comme ça parfois.
C’est finalement il y a deux jours que j’ai craqué. J’allais à la librairie pour acheter les deux premiers tomes de Chroniques lunaires, mais je suis ressortie avec l’intégrale de ”L’été où je suis devenue jolie”. C’est tout moi. ^^
Comme c’est un intégrale, mais que je déteste chroniquer les tomes ensemble, mon avis sera séparé en trois parties. Évidemment, si vous ne voulez pas vous spoiler les tomes suivants, ne lisez que mon avis sur le premier tome. Vous êtes prévenus. ;)
Chaque été, ce sont comme des retrouvailles tant attendues et chaque été se déroule de la même façon : Steven, Jeremiah et Conrad s’amusent ensemble alors que la petite Belly, le bébé de la famille et la seule fille, se retrouve exclue de leurs jeux. La différence cette année, c’est qu’elle n’est plus la petite fille qu’elle était, elle devient une jeune femme et les garçons lui portent soudainement une attention nouvelle.
Ça peut sembler léger et superficiel, mais ça ne l’est pas. Même si le décors est enchanteur et fait rêver, même si ce livre a tout pour n’être qu’une lecture de bord de piscine, il a quelque chose de plus que les autres. Dès le départ et malgré le côté joyeux des retrouvailles, on sent comme une nostalgie, une ombre qui plane. Comme si ça allait être le dernier été, comme si quelque chose n’allait pas. Mais quoi? Je n’ai pas réussi à mettre le doigt dessus, je n’ai compris qu’à la toute fin.
Ce livre mérite son titre de romance, mais il ne faut pas s’attendre à ce que tout déboule. Je sais que ça en a déçu plusieurs. Pas moi. J’ai aimé que ça soit compliqué, que tout ne tombe pas du ciel. La romance n’était pas au premier plan dans ce tome, c’est plutôt l’histoire de la maison, des souvenirs qu’elle renferme et de ses habitants. Ça focus plus sur la vie de Belly en général, l’auteur nous a laissé le temps de découvrir sa personnalité, son passé, mais aussi la vie des autres membres de sa ”famille d’été” comme elle l’appelle. Grâce à certains chapitres ”flashback” éparpillés par-ci par là, on a l’impression d’avoir vécu tous ces étés avec elle. Ça apporte une grande proximité avec les personnages.
D’ailleurs, concernant les personnages, aucun ne m’a déplu. Ce qui est rare quand même! Belly est attachante, un peu bébé par moment, mais elle n’a que 15 ans après tout. Par moment ça me rappelait mon adolescence et me donnait envie de la revivre. Steven est le parfait grand-frère casse-pieds, on aime s’énerver contre lui. Quand je vois ce genre de relations, je me dis que j’aurais bien aimé avoir un grand-frère. Moi qui suis l’aînée de trois, je n’ai jamais connu ça. Jeremiah est le seul garçon qui s’est réellement lié d’amitié avec Belly, celui qui lui laissait une chance même si elle ne faisait pas partie de leur bande. C’est un clown sympa qui n’aime pas la chicane et essaie toujours de détendre l’atmosphère. Conrad est, quant à la lui, le garçon mystérieux typique. Une seconde renfermé, une seconde bon joueur. Même après avoir terminé le premier tome, je ne le comprends pas encore très bien. J’espère en apprendre plus sur lui dans les tome suivant. J’ai aussi beaucoup aimé la relation entre Laurel, la mère de Belly et Susannah. On sent une complicité immense que seule des années et des années d’amitié peuvent forger. Elles ne se ressemblent pas du tout et se complète à la perfection. C’est beau à voir.
Bref, un premier tome qui a vraiment tout pour plaire, même s’il laisse une sensation.. pas de malaise mais.. oui nostalgie c’était le bon mot. J’aurais aimé le découvrir en été, mais bon, même en plein mois de janvier il a sa place. Ça donne hâte à l’été. Je me plonge de suite dans le second tome!
(22 janvier 2015)
Déjà le premier tome m’avait chamboulée avec son ton nostalgique, mais ce second tome m’a atteint droit au coeur. Je suis, dans la vie, quelqu’un qui aime les traditions, qui s’attache très vite et très profondément aux gens, aux endroits, aux objets et je me suis toujours accrochée trop fort à mes souvenirs. Comme Belly, j’ai du mal à avancer, à faire avec le changement. Je ferais n’importe quoi pour avoir le don de voyager dans le passé pour revivre le passé tout en continuant à vivre le présent. Je crois que c’est ce qui me bouleverse à ce point avec cette série. Jenny Han nous fait tellement aimé la maison de Cousins Beach, on a réellement l’impression d’avoir vécu chaque été en compagnie de Belly et des garçons, de Laurel et de Susannah. Quand j’ai ouvert le second tome et que j’ai compris que tout avait changé, j’ai vraiment eu mal. J’ai refermé le livre, pris une grande inspiration pour me faire à l’idée, puis j’ai repris ma lecture.
J’ai dû faire ça à quelque reprises durant ma lecture. C’est vous dire à quel point elle m’a touchée. Un soir, je me suis même couchée avec l’envie de pleurer. Je n’en reviens pas à quel point des mots et une histoire fictive arrivent à m’atteindre autant. Honnêtement, je ne sais pas trop quoi dire, parce que ce que je retiens de ce tome ce n’est même pas l’histoire, mais ce que j’ai ressenti pendant ma lecture. Je peux tout de même dire que j’ai préféré le premier tome parce qu’il était plus joyeux, ce tome-ci est juste.. tellement tellement triste. Et je n’arrive pas à savoir si j’aime la tournure des événements ou pas. Une chose est certaine, j’ai trouvé la fin un peu trop précipité, un retournement de situation qui ne fait pas vraiment de sens tout en étant logique. Sauf que le coeur et les sentiments n’ont rien de logiques. Non, en fait je n’aime pas la tournure des événements. Ça reste néanmoins une excellente suite.
Bref, que d’émotions à l’état pur. J’ai hâte de lire le dernier tome même si je ne voudrais jamais quitter ce monde. Quoique si ça devait durer trop longtemps je virerais dépressive.
(26 janvier 2015)
J’étais heureuse de voir que Conrad avait plus de place dans ce dernier tome. J’ai adoré les chapitres narrés par lui. C’était rafraîchissant de lire son point de vue et je l’ai trouvé encore plus attachant.
Ce tome n’est pas mon préféré, car je n’aime pas trop le duo Jer’ / Belly qui me semble complètement faux. Par contre, personnellement j’ai été ravie par la fin. Je ne l’ai pas trouvé trop bâclé comme beaucoup de lecteurs le reproche. J’ai trouvé qu’elle clorait la série à la perfection.
(29 janvier 2015)