J'ai été un peu déçue au départ. Bien que l'histoire soit légère, le style d'écriture alourdit le tout. Ce n'est pas toujours fluide, l'auteure semble manquer d'expression en reprenant toujours les mêmes phrases, etc. De plus, l'histoire est très redondante au début. Les deux filles travaillent, vont souper avec la famille, une soeur fait sa crise, la chicanne pogne comme on dit en bon québécois, le paternel règle le tout, les deux filles indépendantes vont boire un milkshake avant d'aller danser le rock'n'roll et puis se font sermonner par quelqu'un (souvent le curé du quartier, parfois ses sbires). Et le tout recommence le lendemain.
Mais, et fort heureusement il y a un mais, la famille Desbiens est tellement attachante et diverdissante! Une journée calme et sans embûches pour eux, c'est impossible. Entre les gentils parents ouverts d'esprit pour l'époque (je rappelle que l'histoire se déroule dans les années 50), les deux filles un peu trop moderne, une soeur qui se prend une princesse, une qui pense que tout le monde ira en enfer s'ils ont du plaisir, le petit frère ratoureux et son meilleur ami (le petit frère de Béa qui, elle non plus ne fait pas partie de la famille mais presque), ainsi que la grand-mère effrontée qui veut se faire servir comme une reine, ça brasse et il s'en passe des affaires!
On peut ajouter à tout ce beau monde, Gigi, toujours prête à aider les jeunes du quartier, sa fille Rita qui deviendra vite l'amie de Béa et Laurence, et d'autres danseurs qui s'ajouteront au groupe.
L'histoire finit par décollée quand le groupe s'élargi et quand l'idée de courrir les concours et d'éventuellement ouvrir une école de danse se met à germer dans l'esprit de Béa et Laurence. À ce moment, j'avoue que j'ai eu du mal à décrocher.
Je ne pensais pas vouloir lire la suite, mais maintenant qu'il est terminé, je la veux!! C'est le genre de livre que plus le temps passe et plus on réalise qu'on l'a aimé. Vivement décembre pour la suite! Regardez comme la couverture du second tome sera jolie! ♥