Quatrième de couvertureDevorah Banks a dix-sept ans et tout va mal : le beau Brian vient de la quitter… Pour couronner le tout, elle fait tomber son portable dans une fontaine ! Ce qui, bizarrement, n’empêche pas le téléphone de sonner… et c’est le choc lorsque Devorah entend une voix bien familière au bout du fil : la sienne ! Une version d’elle-même plus jeune de quatre ans, qui n’a pas encore connu ses déboires et aurait bien besoin de ses conseils. Devorah se retrouve soudain devant une chance inespérée : tout recommencer… autrement ! | AboutTitre VO : Gimme a call Titre VF : Parle-moi! Auteur : Sarah Mlynowski Éditions : Delacorte Press Première Édition : 2010 Genre : Fantastique Pages : 299 |
Mon avis
Toutefois, une fois les petits avertissements drôles du genre ”N’échappe pas ton appareil dentaire dans la poubelle” ou encore ”N’embrasse JAMAIS tel garçon si tu ne veux pas qu’il dise à toute l’école que tu embrasses comme un poisson!” la Devi de 17 ans (surnommée Ivy) perd son sens de l’humour et devient chiante pas possible! Elle oblige la jeune Devi (surnommée Frosh) à faire tout ce qu’elle dit : étudier à n’en plus pouvoir, participer à 5 clubs, ne pas fréquenter tel et tel garçon, etc. alors qu’elle-même se tourne les pouces et profite du résultat. Ça en devient pénible pour Frosh qui ne peut même pas vivre sa vie comme elle l’entend parce que sa ”future-self” n’a pas fait les bons choix. Et plus l’histoire avance, plus le sujet devient sérieux. Tout comme dans le film L’effet papillon, chaque minime chose que fais Frosh change de A à Z la réalité d’Ivy et elles vont vite se rendre compte qu’on ne joue pas avec le passé sans en subir les conséquences..
Le monde dans lequel vit Ivy finit par tellement changer qu’on se demande comment elle fait pour ne pas se perdre elle-même, comment elle fait pour savoir qui elle est vraiment. D’ailleurs, tout au long de l’histoire j’ai ressenti comme une pointe de tristesse en me demandant jusqu’où elle irait avant de se perdre et de se rendre compte qu’il vaut mieux se souvenir de son vécu, quitte à souffrir un peu plutôt que de vivre dans un tissu de mensonges. Il faut dire aussi que, de la façon dont Ivy décrivait son couple avec Bryan, j’ai beaucoup reconnu mon couple. Et ça me faisait tant de peine de savoir qu’ils n’étaient plus ensemble, j’avais le sentiment qu’ils étaient fais pour être ensemble, que quelque chose était brisé.
En tout cas, ce livre nous rappel à quel point chaque choix peut influencer le cours de notre vie. Ça fait presque peur!
Vous aurez remarqué que dans ma chronique je parle d’Ivy et de Frosh comme de deux personnes distincte. C’est que c’est l’impression que l’auteur nous donne en alternant les points de vues, en leur donnant un surnom différent et des personnalités semblables mais pas pareilles. C’est un point que j’ai trouvé très intéressant, il fallait parfois que je prenne le temps de me rappeler qu’il s’agit bel et bien de la même personne.