Quatrième de couvertureIls ne se connaissaient pas… Ils ont tous répondu à la même annonce… Une compagnie pharmaceutique. Des cobayes. Des effets secondaires insoupçonnés. Poids à perdre : huit foutues livres. Méthodes utilisées pour y parvenir : faire de l’exercice de façon saine ? Manger santé ? Non… Suer à grosses gouttes avec un sac poubelle sur le dos, ne rien avaler de la journée et, surtout, vomir. Ç’a toujours été la solution la plus efficace. Mais mon chum Manu commençait à en avoir assez de mon petit manège. Et moi aussi, d’ailleurs. Il y a quelques semaines, j’ai trouvé un moyen de ne plus m’enfoncer deux doigts dans la gorge dès que je bouffe la moindre calorie. Une étude clinique qui annonçait plusieurs effets secondaires possibles. Dont un, parfait pour moi : perte de poids. J’ai sauté sur le téléphone et, depuis ce temps, je reçois des injections qui doivent soi-disant me guérir de mon anxiété. Je suis moins stressée, c’est vrai. Toutefois, mon esprit commence à s’embrouiller. J’ai parfois des trous de mémoire. Faut que j’en parle au doc. Et mon appétit change. Je mangerais bien un steak saignant, là, maintenant! Mais je me moque un peu de tout ça, au fond, puisque je maigris à vue d’œil… | AboutTitre VO : Anita Titre VF : ” Auteur : Marilou Addison Éditions : Éditions de Mortagne Première Édition : 2014 Genre : Horreur Pages : 315 |
Mon avis
Il y a des livres comme ça, où on sait d’avance qu’on va l’aimer. C’était le cas de cette série particulière dont j’ai tant entendu parler autant sur la blogo, en librairies que par mes amies. Pourtant, je ne savais même pas ce que c’était exactement. Je vous explique.
Cobayes, c’est 7 tomes, 7 auteurs, 7 cobayes. C.O.B.A.Y.E.S. Chaque lettre correspond au prénom d’un des cobayes. Ils ont tous répondu à la même annonce d’AlpahLab qui mène une étude pharmaceutique ayant pour but de traiter les dépendances, angoisses et compagnies.
Dans ce premier tome, on suit Anita, une jeune femme de 23 ans anorexique et boulimique qui s’inscrit à l’étude parce qu’elle a comme effet secondaire une légère perte de poids. Au départ, j’ai trouvé Anita antipathique au plus haut point. Sa façon de percevoir les gens et son rapport avec la nourriture et le gras m’a agacée. Elle décrit sa mère de 150 livres tellement énorme qu’elle n’ose pas la touchée de peur d’avoir envie de vomir. Pour moi qui fait 5 pieds 1 et 155 livres bien assumées, j’ai trouvé ça limite dérangeant. (Oui oui, je viens de vous dire mon vrai poids, ça prouve que c’est réellement assumé. ;) ) J’aime la bonne bouffe comme on dit, manger est un plaisir pour moi. J’aime les sucreries, le chocolat, les bonbons. Jamais je ne m’empêcherais de manger uniquement pour être mince. C’est pour dire que j’ai eu énormément de mal à accrocher au personnage principal. Qui plus est, son amoureux est parfait en tout point et elle passe son temps à se plaindre de lui.
Ce qui m’a réellement donné envie de continuer, c’est AlphaLab qu’on découvre au même rythme qu’Anita. Les informations se font donc rares et ça fait seulement en sorte qu’on ne peut plus arrêter de lire. Les petites bribes d’informations que l’on découvre sont en lisant les notes du Docteur Williams au dossier d’Anita. J’avais de plus en plus hâte à ses rendez-vous pour voir ce que le Docteur Williams allait noter et pour voir par la suite comment Anita réagirait aux injections toujours plus fortes à chaque rencontre.
Honnêtement, j’avais beau savoir que ça ne serait pas tout rose, je ne m’attendais pas à ça! Comme l’a si bien dit ma copinaute Fille-de-lecture, l’auteur ne nous a pas ménagé! Tout est particulièrement détaillé et surtout très troublant. Anita réagit de façons étrange au traitement et donc, en perd de grand bout. Elle agit, puis ensuite ne se rappelle de rien, ne comprend pas. J’ai eu l’impression par moment d’avoir à faire à deux personnages différents dans un même corps. C’était déroutant et c’est parfait comme ça!
Petit bonus pour la fin, qui m’a laissé avec un léger mal de coeur. J’ai adoré! Je vais lire la suite sous peu c’est certain!! Pour une étude supposée contrer une addiction, moi, ça m’en a créé une!
En quelques mots
À lire si vous êtes fan du genre. Le style de l’auteur me rappelait Sénécal tout en ayant sa petite touche personnelle. Un presque coup de coeur pour moi. :)