Comme de fait, j'ai eu un peu de mal à embarquer dans l'histoire. Le NéoBeijing, grande ville futuriste dans laquelle ce déroule ce premier tome, n'a rien d'attirant. C'est métalique, froid, vieux, rouillé et notre pauvre Cinder à qui je me suis vite attachée finalement est très mal vue. Ayant eu un accident quand elle était petite, un homme l'a reccueilli et l'a "réparée" avec des morceaux de robots. Il en a fait une cyborgue, l'a adopté et était très attaché à elle contrairement au reste de la ville qui voit les cyborgue comme des demi-humains, des êtres inférieurs sans droits. Puisqu'on raconte la triste histoire de Cendrillon, je ne spoilerai personne en disant que le père est mort et qu'elle se retrouve aux prises d'une méchante belle-mère et de deux demi-soeurs.
Je ne sais pas quand exactement j'ai arrêté de trouver ça long et quand je suis devenue complètement accro. Je crois que ça s'est fait graduellement au fil des pages et sans que je m'en rende compte, je ne pouvais plus refermer le livre! J'ai été tellement captivée par l'univers, le prince, la méchante reine, j'essayais de faire des liens avec l'histoire de Cendrillon, mais aussi avec les autres, car plus tard il y aura aussi celle du Chaperon Rouge, de Raiponce et de Blanche-Neige. Les personnages sont donc tous dans le même univers.
Bien que je n'ais pas été plus intéressée qu'il faut à l'histoire de Cinder, c'est le potentiel qu'offre le mélange de tous les contes et les futurs personnages qui m'ont accrochés. Ce premier tome n'est donc pas un coup de coeur, mais une très bonne lecture et je peux affirmer sans aucun doute que je préférerai les prochains tomes.